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II. CODIFICATION : SCHEMA DES CIRCUITS A FLUIDE


Dans les systèmes hydrauliques et pneumatiques, l’énergie est transmise et commandée par l’intermédiaire d’un fluide sous pression circulant dans un circuit.
Les schémas de circuits constituent une aide facilitant la compréhension, l’étude et la description des installations.
Afin d’éviter toute confusion et erreur lors du développement,  de la production, de l’installation et de la maintenance, il apparaît indispensable que ces schémas soient liés à une représentation normalisée.
La norme ISO 1219-2 définit quelles sont les règles à suivre pour la désignation de tous les éléments d’un circuit pneumatique et/ou hydraulique.

II.1. RÈGLES GÉNÉRALES

Les schémas doivent être clairs et doivent permettre de suivre les mouvements et les commandes au cours du cycle.

Les formats A3 et A4 sont préférables, cependant un même sous-ensemble, devra être représenté sur une même feuille.

Les équipements et leurs connexions doivent être représentés intégralement soit par le symbole détaillé, soit par le symbole simplifié.

Sauf indication contraire il est recommandé de représenter les symboles dans leur position de départ.

Il est recommandé que les symboles des appareils hydrauliques et pneumatiques soient disposés du bas vers le haut et de gauche à droite :
Sources d’énergie : en bas  à gauche
Composants de commande classés en ordre séquentiel : vers le haut et de gauche à droite
Actionneurs : en haut de gauche à droite.

Il convient que les composants soient identifiés par un code, un repère soit près de leur symbole, soit à l’emplacement où ils sont actifs s’ils ne sont pas représentés.

II.2. RÈGLES D’IDENTIFICATION DES APPAREILS DANS LES CIRCUITS HYDRAULIQUES ET PNEUMATIQUES (sauf tuyauterie et raccord)

Un code d’identification pour les appareils doit être utilisé sur le schéma de circuit à coté de leur symbole respectif. Cette identification doit être utilisée sur tous les documents connexes.



Chaque composant doit posséder son code d’identification, le code doit se trouver à té de l’élément en question et doit être encadré.









Le  code  d’identification  doit  se  composer  de  la  façon suivante :


Numéro de groupe fonctionnel 


Ce code se compose de chiffres commençant par 1.
Ce code n’est à utiliser que lorsque le circuit est composé de plusieurs installations.


Numéro de circuit


Ce code se compose de chiffres.
Le numéro 0 est  réser à  tous  les  accessoires  servant d’alimentation en énergie, chaque circuit est numéroté de façon continue en partant de 1
 
Code composant


Chaque composant doit être identif clairement par un code conforme à la liste suivante :

  • Pompes et compresseurs : P
  • Actionneurs : A
  • Moteurs d’entraînement : M
  • Capteurs : S
  • Distributeurs, réducteur de débit, soupape : V
  • Autres appareils : Z, ou une autre lettre, sauf celles utilisées ci-dessus.

Numéro de composant


Ce code est composé de chiffres commençant par  1  en  numérotation  continue  pour des composants de même type.

Exemple :                                                     
 

II.3. APPLICATION DE LA NORME

Une application stricte de la norme fait que la désignation avec les numéros de composant des fins de course et des préactionneurs varie d’un schéma à l’autre.

Pour  faciliter  la  compréhension  nous  allons  appliquer  la  norme  avec  une  certaine    « souplesse », le capteur de fin de course pour le rin en position ouverte aura toujours le numéro de composant « 2 », le capteur de fin de course pour le rin en position fermée aura toujours le numéro de composant « 1 ».

De cette façon quand dans un schéma on verra par exemple la désignation 3S2 à té d’un vérin on saura directement qu’il s’agit du capteur de fin de course du rin N° 3 pour sa position d’ouverture.

Pour tout schéma composé d’un seul circuit, dans les désignations nous n’allons pas utiliser les numéros de circuits.

Exemple :

II.4. CAS DES TUYAUTERIES ET RACCORDS

Les orifices de raccordement doivent être identifies dans un schéma de circuit par des caractères indiques sur les composants, les embases ou les blocs de distribution.

Les raccords de tuyauteries entre les sous-ensembles doivent être également identifies.

II.4.1. Cas de l’hydraulique
               
Pour ce qui est de l’hydraulique, la fonction doit être identifiée comme suit:
  • P  pour les alimentations en pression;
  • A, B pour les conduites de travail par exemple alimentation du moteur hydraulique ;
  • T  pour les retours au réservoir;
  • L  pour les drainages.
  • Toutes les conduites véhiculant des pressions différentes doivent être identifiées en outre par des chiffres commençant par 1.

                           Exemple :

II.4.2. Cas du pneumatique

En pneumatique, la désignation des raccords, des pilotages  et rappel des conduites de service est réalisée par des chiffres.

N° de raccord
Ancienne norme
Utilisation
1
P
Alimentation en air comprimé
2*, 4
A, B
Conduites de travail, p.ex. pour raccorder le rin
3, 5
R, S
Conduites d’échappement
10

Ce signal ferme le passage de l’air qui arrive en 1
12
X, Y, Z
Ce signal ouvre le passage de 1 vers 2
14

Ce signal ouvre le passage de 1 vers 4

* Remarque : dans les distributeurs 4/2 et 5/2 le raccord de travail qui reçoit la pression en position initiale porte le chiffre 2.

     Exemple :


Exemple de schéma de circuit hydraulique

N.B. : Le schéma peut comporter les caractéristiques techniques des différents composants comme ci-dessus.
Informations techniques importantes :
Réservoirs hydrauliques : capacités maxi et mini en litres
Fluide : type, catégorie, classe de viscosité
Réservoirs pneumatiques : la pression maxi admissible en bars, la capacité en litres
Vérins : alésage, Ø de tige et course maxi en mm.
Pompes : la plage de débit
Moteurs d’entraînement : puissance nominal et vitesse de rotation
Moteur hydraulique/pneumatique/thermique : cylindrée, couple, vitesse de rotation, sens de rotation puis la fonction
Filtres : rapport de filtration (hydraulique) ou pouvoir d’arrêt micrométrique (pneumatique)…